Descriptif
prévisionnel du projet en avril 2000 -
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04/2000 |
Enregistrer
ce qu’écoute le public de Drottningholm
Il s’agit donc d’enregistrer,
et d’inclure dans la partie électronique de la pièce, de
façon à pouvoir le recréer à chaque interprétation, ce que
le public de Drottningholm entend lorsqu’il assiste à une
représentation ; ce que l’on a appelé sur le schéma
ci-contre " l’écoute subjective ", et qui
correspond principalement à la résonance des deux instruments
dans le théâtre.
En effet, la raison pour
laquelle les sons d’orage et de vent recréés par ces deux
machines sont si réalistes est liée à leur emplacement dans
le théâtre : situés, à côté de la scène pour la
machine à vent, dans les cintres, au dessus du cadre de scène
pour la boite à tonnerre, ils utilisent l’architecture en
bois du théâtre comme une véritable caisse de résonance qui
amplifie, démultiplie, prolonge, enrichit leur sonorité
naturelle.
Pour cette raison, il faut
disposer non seulement d’enregistrements des deux instruments
les plus " bruts " possible, mais également
de leur résonance dans le théâtre, entendue depuis la salle.
Les enregistrements doivent :
- être des enregistrements
sur support numérique exclusivement ;
- faire entendre les deux
instruments séparément, et sans autres instruments jouant
en même temps (type " enregistrements
techniques " ou documentation, en aucun cas des
œuvres musicales utilisant ces sons) ;
- faire entendre une prise de
son proche, puis une prise éloignée (résonance du lieu).
En revanche, ils n’ont pas
besoin d’être très longs (quelques dizaines de minutes).
Si de tels enregistrements
existent déjà, l’Académie Desprez se chargera de demander
au Théâtre du Château de Drottningholm la possibilité de les
utiliser. En revanche, s’il n’existe pas d’enregistrements
disponibles, il sera nécessaire d’aller sur place pour les
réaliser ; dans cette hypothèse, l’Académie Desprez
négociera la possibilité d’enregistrer in situ. Le
compositeur assisté d’un ingénieur du son réaliseront cet
enregistrement.
Le matériel d’enregistrement
nécessaire est le suivant :
- 4 couples de micros (2
omnis, 2 dynamiques, 4 cardios) ;
- un magnétophone numérique
8 pistes ;
- un enregistreur DAT (par
mesure de sécurité) ;
- pour le mixage, une console
numérique avec au moins 16 entrées et 10 sorties ;
- les consommables, divers.
Il sera par ailleurs
nécessaire de s’assurer le concours des machinistes du
théâtre lors des séances d’enregistrement, afin qu’ils
puissent faire fonctionner les instruments. Ils devront
exécuter une série de " gestes "
instrumentaux prédéfinis (par exemple : crescendo lent /
arrêt brutal), de durées variables.
Il est nécessaire de réunir
environ trente minutes de matériau exploitable. Deux jours d’enregistrement
seront à prévoir.
Équipe
Rémy-Michel
Trotier |
compositeur |
Académie
Desprez (Paris) |
contact avec la
direction du théâtre |
Académie
Desprez (Paris) |
budget et conduite du
projet |
Académie
Desprez (Stockholm) |
ingénieur du son +
location du matériel |
Académie
Desprez (Stockholm) |
hôte |
Théâtre
du Chateau de Drottningholm |
direction : contact
privilégié |
Théâtre
du Chateau de Drottningholm |
machiniste (+
interprète, éventuellement) |
Calendrier
Projet |
hiver 1999 |
Acord
du Théâtre |
printemps 2000 |
Enregistrement |
été 2000 |
Ecriture
de la pièce |
automne 2000 |
Soutien
demandé à l'Académie Desprez
|