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Rameau et son théâtre lyrique

Rameau en ordre libre : mises et remises de l'oeuvre

Rémy-Michel Trotier

Le « Jeudi premier Octobre 1733 », l’Opéra de Paris présentait au Théâtre du Palais-Royal la première tragédie en musique de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie ; pour un compositeur, cette mise au théâtre par l’Académie Royale de Musique consacrait la qualité de l’œuvre. Entre l’institution, qui détenait le privilège de représentation de l’opéra dans la capitale française, et le débutant Rameau, commençait une relation qui durerait jusqu’à la mort du musicien en 1764. Avec un livret conçu par Simon-Joseph Pellegrin et qui devait beaucoup au XVIIe siècle, Rameau, au moment de faire ses preuves à l’Académie Royale de Musique, sut montrer le respect attendu envers l’opéra hérité du siècle de Louis XIV ; son œuvre à venir, au contraire, abolirait les limites de cette filiation. Des différents genres lyriques, il n’en est pas un auquel le compositeur ne se soit par la suite essayé. A côté des quatre tragédies, on compte en effet huit opéras ballets – parmi lesquels cinq héroïques et un bouffon – et trois actes de ballets autonomes, six opéras-comiques, cinq participations à des fragments, trois pastorales dont deux héroïques, deux comédies-ballets, un intermède en musique, un opéra pour la paix, un divertissement et une fête… Rameau, au gré de ces explorations formelles, a su, mieux que tout autre, faire exister ses conceptions originales du drame musical dans les conditions de représentations qui lui ont été offertes. Cette acclimatation permanente de l’inspiration aux circonstances conduisit Rameau à porter à son avantage un processus permanent à son époque : celui de la remise au théâtre des œuvres, qui, au XVIIIe siècle, n’est jamais une reprise à l’identique du texte musical. Il faut admettre la remise au théâtre comme un chantier créatif à part entière ; sous cette hypothèse, l’examen analytique de l’œuvre lyrique éclaire une pratique qui, si elle semble aléatoire au premier regard, n’en révèle pas moins des constantes dans les motivations. [...]

 

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de Rémy-Michel Trotier

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