Académie Desprez - page d'accueil

Contactez-nous

in English på Svenska

Groupe de Soutien

Groupe de Recherche

Ce site est le reflet des travaux de l'Académie Desprez et de leur constante évolution
 

Association Française pour le Rayonnement du Théâtre du Château de Drottningholm

Programmes
de recherche
Drottningholm

2003

2002

2001

2000

Gustave III

2004

2003

2002

2001

2000

Desprez

2004

2003

2002

2001

2000

Bourse d'étude Madame Dugazon : l'opéra-comique au XVIIIème siècle 05/2000

Avant-propos :

La saison 2000, la première étape du programme Gustave III, est centrée sur une question qui peut sembler trop précise voire même anecdotique: quels rapports Gustave III entretenait-il avec la Musique ? le souverain appréciait-il l’Opéra-Comique ?

Gustave III lui-même reconnaît ne pas aimer la musique. Pourtant il porta tout ces soins a la fondation de l’opéra suédois, comme institution et comme genre. Autour de projets dont il établissait le contenu très en détails, le roi réunissait des hommes de talents, venus de l’Europe entière. Gustave établit dans le contexte international une place pour l’opéra suédois.

Aujourd’hui si l’institution royale demeure, les oeuvres, même en Suède, sont rarement jouées. On s’accorde cependant a en reconnaître l’impact sur le plan de la conscience nationaliste et de son expression politique. Gustave III a-t-il, a l’instar de Louis XIV, utilisé les arts dans un but largement politique ?

Les livrets et l’esthétique du genre Opéra-comique semblent bien loin des préoccupations du roi et de la mission que le souverain ambitionne de donner a l’opéra. Pourtant lors de ses voyages à Paris, particulièrement en 1771, le souverain se passionne pour ce genre. Pourquoi ?

Peut-on faire des arts un manifeste politique ? Gustave utilisa-t-il, parce que il n’aimait pas la musique, l’opéra dans le but d’établir "un lyrisme du nationalisme" ?

Quelle place Gustave réserva-t-il à l’Opéra-Comique dans sa politique musicale et dramatique ?

Réfléchir sur les nationalités et leurs constructions, les cultures et leurs différences est une mission essentielle de l’Académie, association qui en tissant de nouveaux liens entre deux pays souhaite établir une nouvelle réflexion sur la nature de la culture européenne.

Gilbert Blin
10 Mai 2000


Découvrez la bourse Madame Dugazon :

Ce projet est une étude détaillée du répertoire de l’opéra-comique au XVIIIème siécle en général, et plus particulièrement de la carrière de Madame Dugazon. Le but de ce projet est de développer une meilleure compréhension de l’activité artistique à l’époque des visites à Paris de Gustave III en 1771 et 1784. Un accent particulier sera placé sur les rôles chantés par Madame Dugazon et sur les compositeurs de l’époque, et plus particulièrement André-Modeste Grétry. La figure de Madame Dugazon elle-même est d’un grand intérêt historique et fournit un excellent medium pour rendre le contenu historique vivant.

La force du projet réside dans son arrière-plan historique et la perspective que celui-ci conduit à adopter dans la démarche de recherche. Dans cette mesure, l'Académie Desprez et le Théâtre de Drottningholm proposent dans un premier temps d'aboutir à une étude diffusable.

La conclusion de ce projet pourra prendre la forme d’un concert-lecture à Paris en 2001 et éventuellement à Stockholm en liaison avec Drottningholmsteaterns Vänner (les Amis de Drottningholm).


Qui était Madame Dugazon ?

Madame Dugazon (1755-1821) chanteuse de l'Opéra-Comique, dont le nom a été donné à un certain type de voix et d'emploi, est une des artistes de l'opéra comique les plus célèbres de la fin du XVIIIème. Gustave III, lors de son séjour de 1784, eut plusieurs fois l'occasion d'applaudir Madame Dugazon à Paris. Son répertoire est un des axes de recherche essentiel du projet.

Voir aussi plus bas la biographie plus détaillée.


Descriptif du projetPage suivante

 

HautPage suivante