Bourse
d'étude Madame
Dugazon : l'opéra-comique au XVIIIème
siècle - Descriptif du projet -
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05/2000 |
André
Modeste Grétry
Né à Liège en 1741, André
Modeste Grétry manifeste peu de dons pour la musique, mais
n'en étudie pas moins le chant, la basse continue et la
composition. Après quelques années de formation à Rome,
il se rend à Genève en 1766 où il rencontre Voltaire et
fait représenter son premier opéra-comique, sur un livret
de Favart, Isabelle et Gertrude.
Grétry, par Élisabeth Vigée Lebrun |
Tableau Magique de Zémire et
Azor de Grétry
Gravure de J.T. Touzé d’après Voyé le jeune |
Grétry arrive à Paris en 1767.
Grâce à la protection de l'Ambassadeur de Suède, le comte
de Creutz, il peut faire représenter à Paris Le Huron,
le premier d’une série de six opéras-comiques écrits en
collaboration avec le librettiste Marmontel qui le rendront
très populaires.
Marie-Antoinette apprécie
particulièrement son travail. Ses opéras sont donnés à
la Cour et en 1774, la Reine de France en fait son directeur
de la musique.
Malgré ses liens privilégiés
avec l’aristocratie, la popularité de Grétry ne faiblit
pas pendant la période révolutionnaire. Pensionné par
Napoléon, qui en fait l'un des premiers chevaliers de la
Légion d'honneur, membre de l'Institut dès 1795, il se
retire couvert de gloire à Montmorency, dans l'ancienne
propriété de Jean-Jacques Rousseau, où il finira ses
jours.
Grétry, gravure d'après Isabey
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Madame
Dugazon
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