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Ce site est le reflet des travaux de l'Académie Desprez et de leur constante évolution
 

Association Française pour le Rayonnement du Théâtre du Château de Drottningholm

Etudes musicales Des Orages

2000 Naumann

Poésie, déclamation & musique

2002 Dubos

2002 Raparlier   

2001 Bacilly

Poésie, musique & mise au théâtre

2004 Muzio

Thématiques abordées - page 3/3 05/2002

Les thématiques spécifiques abordées à ce jour par le Programme d'Études musicales de l'Académie Desprez sont au nombre de deux ; la première concerne les machines musicales, et la seconde la manière de musicaliser les textes.

Machines musicales

Siècle mécaniste, le XVIIIème siècle a imaginé et produit un grand nombre de machines musicales, très diverses. Cela va des machines à produire du son, qui sont des instruments de musique, aux machines qui réagissent à la musique comme les décorations de la scène, en incluant bien sûr les machines qui jouent de la musique, les automates.

Après la Bourse NAUMANN consacrée en 2000 aux Machines à Vent et à Tonnerre du Théâtre du Château de Drottningholm, le département des études musicales contribuera en 2002 à un projet qui appartient à un autre programme de recherche : la Bourse BIBIENA qui étudiera les Décors italiens du XVIIIème siècle du Musée du Théâtre Suédois.

Du texte à la musique

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les rapports entretenus par le Texte et la Musique étaient très différents de ceux que nous envisageons aujourd'hui. En France, on nommait l'opéra Tragédie en musique et c'était le poète, non le musicien que l'on considérait comme l'auteur d'une Cantate française.

De fait, la description et la mise en œuvre de la langue française restaient des préoccupations fortes à la fois sur les plans politique, scientifique et artistique, datant du siècle précédent. Afin d'homogénéiser la langue sur un territoire récemment étendu, mais toujours commandé par un unique souverain, on théorisa le français dans nombre de traités (de prononciation, et de déclamation parlée pouvant s'appliquer à la déclamation chantée), pendant que la Tragédie en musique se développait pour proposer une notation, noble, idéale, durable, de la musique de la langue. La langue que ce processus a contribué à établir est toujours la nôtre.

Nous faisons ainsi l'hypothèse que c'est bien la structure de la langue qui a déterminé la structure de la musique, et non le contraire. Un certain nombre d'ouvrages seront abordés, étudiés chacun selon un point de vue différent mais toujours lié à la recherche des termes de cette implication.

Rémy-Michel Trotier
Mai 2002

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