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Association Française pour le Rayonnement du Théâtre du Château de Drottningholm

Etudes musicales Des Orages

2000 Naumann

Poésie, déclamation & musique

2002 Dubos

2002 Raparlier   

2001 Bacilly

Poésie, musique & mise au théâtre

2004 Muzio

Descriptif prévisionnel du projet en avril 2000 - page 1/7 04/2000

Demande de soutien auprès de l’Académie Desprez pour

Des Orages

Projet d’œuvre musicale pour glassharmonica et électronique enregistrée composée avec les sons des machineries du Théâtre du Château de Drottningholm

Rémy-Michel Trotier
Avril 2000

Le glassharmonica

Glassharmonica de facture récente

Source : http://www.chez.com/thomasbloch/

 

Appel d’œuvres musicales pour le glassharmonica

Inventé en 1761 par Benjamin Franklin, le glassharmonica est un instrument de musique qui fonctionne sur le principe du cristal mouillé que l’on frotte avec les doigts. Il est constitué d’une série de bols de verre enchâssés qui tournent autour d’un axe horizontal ; l’interprète frotte les bols avec ses doigts mouillés, ce qui fait entrer le verre en vibration.

L’instrument est tombé en désuétude au siècle dernier ; une mythologie importante entoure cet instrument, et, parmi les raisons invoquées pour sa disparition, on avance fréquemment une prétendue action néfaste sur les nerfs des auditeurs (voire des pouvoirs magiques). Cela a conduit, par exemple, à son interdiction en Allemagne, par décret de police, au début du XIXème siècle. En réalité, on doit plutôt souligner, parmi les raisons de son abandon progressif, l’évolution des conditions du concert au XIXème siècle (durant lequel la musique de déplace du salon vers la salle de concert) et la relative faiblesse du son de l’instrument, comparée à l’accroissement constant des effectifs instrumentaux et au développement de leur facture.

On a donc considéré longtemps que le glassharmonica ne pouvait plus s’insérer dans des ensembles modernes ; en revanche, en tant qu’instrument soliste, il a fait l’objet d’une véritable renaissance dans les années 1980, à la fois à travers la redécouverte de son répertoire originel, mais également à travers l’emploi qu’en ont fait les créateurs de musiques d’ambiance ou de films. En particulier, le maître verrier Gerhard Finkenbeiner a redémarré la production et quelques centaines d’instruments ont été fabriqués ; aujourd’hui, de nombreux amateurs jouent cet instrument, redécouvrant un faible nombre des 400 pièces écrites entre 1761 et 1835.

En France, le glassharmonica a trouvé un interprète d’exception : Thomas Bloch est l'un des deux seuls glassharmonicistes professionnels au monde. Il présente régulièrement cet instrument ancien, dont il assure le renouveau, lors de concerts. Il participe également à chaque édition du festival qui a lieu à Philadelphie, ville natale de Benjamin Franklin. Ce festival rassemble, tous les trois ans, les mélomanes et les interprètes amateurs que le glassharmonica passionne. A chaque édition de ce festival, Thomas Bloch présente des œuvres contemporaines commandées pour la circonstance.

Jouant également deux instruments rares du XXème siècle, le Cristal Baschet et les Ondes Martenot, Thomas Bloch fait partie de ces virtuoses qui n’envisagent pas la pratique de leur art sans liens forts avec la création contemporaine. Dans cet esprit, Thomas Bloch a lancé un appel d’œuvres contemporaines pour glassharmonica ou glassharmonica et électronique ; les pièces sélectionnées seront créées lors du festival de Philadelphie.

Ce projet d’une nouvelle pièce musicale pour glassharmonica et électronique, Des Orages, vise à répondre à son appel d’œuvres.

 

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