En marge des fastes de l’Académie
                      royale de Musique et de Danse (Opéra de Paris) s’est
                      développé, en cette seconde moitié du XVIIIème
                      siècle, l’Opéra-Comique Français, issu de la fusion
                      du Théâtre de la Foire et de la Comédie-Italienne.
                      Il eut ses auteurs, ses
                      musiciens, ses protecteurs, et bien sûr ses interprètes.
                      Parmi les librettistes, des
                      hommes de beaucoup d’esprit et de talent, tels Favart,
                      Sedaine, Marmontel et bien sur Rousseau.
                      Parmi les compositeurs, Philidor,
                      Duni, Monsigny, Grétry, Dalayrac.
                      Parmi les protecteurs un nom
                      domine à côté de Marie-Antoinette, celui du Comte de
                      Creutz, ambassadeur de Suède à Paris. Pendant ses
                      fonctions en France il a été le protecteur fidèle de
                      Marmontel et Gretry.
                      Parmi les interprètes, des
                      animateurs dynamiques, des comédiens exceptionnels aux
                      multiples talents, devenus les enfants chéris du
                      public : Clairval, Trial, Laruette, Thomassin et du
                      côté féminin, la pétulante Madame Favart, Madame
                      Mandeville qui jouait les ingénues, Mademoiselle Adeline,
                      voué aux rôles de soubrettes, Madame Laruette,
                      Mademoiselle Colombe, Mademoiselle Lescot…
                      Mais un nom surtout a survécu,
                      celui de la Dugazon.